Marché immobilier à Champcevinel : que recherche l’acheteur actuel ?

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Sur le marché immobilier à Champcevinel, les exigences des acheteurs tout comme les tendances de prix sont changeantes. Actuellement, les critères de choix des acquéreurs tournent autour de trois éléments principaux en plus de l’emplacement qui demeure un critère de référence en tout temps. Voici les détails.

Un extérieur privatif

Les acheteurs immobiliers ont toujours porté un intérêt particulier aux biens dotés d’un extérieur privatif. En effet, un appartement avec un balcon offre davantage de confort qu’un logement sans. Mais cet atout est encore plus recherché depuis le début de la pandémie. Les acheteurs sont ainsi plus disposés à payer plus pour un bien doté d’un espace en plein air. Les vendeurs peuvent quant à eux, espérer une plus-value à partir de 8 % grâce à un balcon de 5 m² et situé au premier étage d’un immeuble. En ce qui concerne les maisons individuelles, la présence d’une cour extérieure exploitable permet d’attirer plus d’acheteurs. 

La classe énergétique

Depuis l’obligation de faire paraître la classe énergétique dans l’annonce immobilière en 2006, les propriétaires-vendeurs ont dû faire un effort pour améliorer les performances énergétiques de leurs biens. Cela est d’autant plus indispensable face à l’attention plus prononcée que portent les acheteurs sur cet aspect. En effet, ils sont conscients qu’une note en dessous de la lettre E les engage dans d’importantes dépenses. Pour éviter les surcoûts et le désagrément causé par les travaux de rénovation énergétique, ils préfèrent porter leur choix sur les biens notés entre A et D.

L’habitabilité du bien

Malgré les diverses aides financières à pourvoir pour entreprendre une acquisition immobilière dans l’ancien, l’acheteur actuel est réticent aux travaux. Il porte sa préférence sur les biens en bon état et qui ont au moins un bon potentiel habitable. Autrement dit, il évite autant que possible les gros travaux pour être certain de pouvoir utiliser le bien le plus rapidement possible. En ce sens, il est très minutieux dans l’évaluation de l’état de la construction. Les bâtiments qui connaissent des défauts sur le gros œuvre (toiture, murs, sols et plafonds) font ainsi l’objet de la plus faible demande.