Marché immobilier : comment négocier pour acheter moins cher ?

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Marché immobilier : comment négocier pour acheter moins cher ?

Il est courant qu’une transaction se conclut à un prix moins élevé qu’à celui indiqué dans l’annonce. En effet, bon nombre de propriétaires-vendeurs acceptent de baisser légèrement le prix de leurs biens. La décote moyenne admise est de 5 %. Toutefois, il est possible d’obtenir un rabais plus important. Mais pour cela, l’acheteur doit adopter la bonne tactique de négociation. En quoi consiste-t-elle ? Réponses.

Mener un bon argumentaire

Il faut d’abord savoir que les vendeurs n’acceptent pas facilement de revoir le prix de leurs biens à la baisse. Ceux qui concèdent le rabais symbolique de 5 % sont le plus souvent ceux qui souhaitent vendre rapidement. 

En revanche, pour obtenir une décote plus importante, l’acheteur devra justifier sa demande. Pour cela, il doit être minutieux en évaluant le bien afin de trouver des défauts qui sont susceptibles de faire baisser la valeur du bien. Il doit surtout être attentif à l’état de sa structure (murs, sols, plafonds, toiture, ouvertures) et de ses équipements de base (chauffage, isolation, ventilation), car ces éléments sont les plus dévalorisants.

Il doit également vérifier la cohérence de l’estimation du bien. En effet, en cas de prix surcoté, le vendeur sera obligé de faire baisser son offre pour l’aligner aux valeurs courantes.

En tout, le premier point clé d’une négociation fructueuse consiste à mettre sur pied un argumentaire solide. 

Présenter un plan de financement infaillible

En cas de défaut sur le bien ou de surestimation, le vendeur sait que la baisse de prix est inévitable. Mais il voudra s’assurer davantage d’avoir affaire à l’acquéreur le plus solvable.

Pour conclure les négociations et acheter moins cher, il faut alors lui présenter un plan de financement pertinent et prometteur. L’idéal, pour cela, est d’inclure une attestation de financement dans l’offre. Le document stipule que l’acquéreur a les moyens de payer en argent comptant. Cela libère alors le vendeur de toute clause suspensive liée à l’obtention d’un prêt. 

Sinon et à défaut d’un paiement en argent liquide, un accord de principe venant d’une banque peut faire l’affaire. Le document indique qu’un établissement de crédit est prêt à céder un prêt à l’acheteur.